Naši talibani
(Nos talibans)
"Ce qui m’importe, ce n’est pas que l’on
crée à nouveau un Etat ou un régime qui pouvait être meilleur qu’il
n’était – mais le contact, l’amitié que rien ne saurait remplacer."
Krajem ljeta i početkom jeseni 2001. godine dva puta sam bio u Bosni i Hercegovini. Dugo su padale kiše u septembru. U oktobru je bilo vedro i toplo. S ekipom francusko-njemačke televizijske mreže ' Arte', koja je pripremala emisiju o Balkanu, bio sam najprije u Mostaru. Dva tjedna kasnije, došao sam još jednom u Sarajevo, gdje je francuski 'Centar André Malraux' upriličio susret evropskih pisaca. Mi sami malo što možemo organizirati - osiromašili smo, zavadili se, razišli. U mome dnevniku prepliću se i sjedinjuju dojmovi s oba putovanja.
A la fin de l’été et au début de l’automne 2001 je suis allé, par deux fois, en Bosnie-Herzégovine. En septembre, il a longtemps plu. En octobre, il faisait beau et chaud. Avec l’équipe de la chaîne de télévision franco-allemande “Arte”, qui préparait une émission sur les Balkans, je me suis tout d’abord rendu à Mostar. Deux semaines plus tard, j’ai fait de nouveau le voyage de Sarajevo, où le Centre français “André Malraux” avait organisé une rencontre des écrivains européens. Seuls, il ne nous est guère possible d’envisager une semblable entreprise - nous sommes appauvris, en mauvais termes, divisés. Dans mon journal, les impressions laissées par ces deux voyages se mêlent et s’unissent à la fois.
Prvi sam put doplovio morem od Ancone do Splita, pa produžio kopnom, dolinom Neretve, do Mostara. Drugi sam put, preko Beča, došao u Sarajevo, te otud, zajedno sa stotinjak pisaca i novinara, ponovo krenuo prema Mostaru. Išli smo vlakom koji, nakon posljednjega rata, rijetko vozi tom prugom. Nekad su tuda svakodnevno prolazili putnički i teretni vagoni. Kao mladi student, radio sam na izgradnji željezničke dionice između Konjica i Jablanice. Bio sam na 'omladinskoj akciji' kraj Ostrošca - dizali smo se rano, odlazili na rad prije velikih vrućina, kupali se poslije podneva u rukavcima Neretve. Sjećam se neobičnih boja u zoru, bjeline kamena koji izranja iz noći, žbunja ovlažena rosom, bistre rijeke, njezinih obala, stijena, virova. Ohrabrivalo nas je sunce što se dizalo, svjetlo koje se širilo: 'Izgradit ćemo zemlju ljepšu nego što je bila', maštali smo. Mnogi su od nas vjerovali u svoju maštu, i ja među inim. Zavidio sam jačima od sebe koji su bili kadri raditi više i bolje: ta je pruga spajala Bosnu s Hercegovinom.
Pour la première fois je suis allé par la mer d’Ancone à Split, et j’ai poursuivi par la terre, suivant le cours de la Neretva, jusqu’à Mostar. La seconde fois, faisant escale à Vienne, je me suis rendu jusqu’à Sarajevo, puis de là, avec une centaine d’écrivains et de journalistes, j’ai gagné de nouveau Mostar. Nous avons pris un train qui, après la dernière guerre, allait jusque là. Jadis s’y rendaient chaque jour des wagons de voyageurs et de chargement. Jeune étudiant, j’ai travaillé à la construction de la voie ferrée entre Konjic et Jablanica. Je participais à l”‘action de la jeunesse” près de Ostrozac – nous nous levions tôt, partions au travail avant les grandes chaleurs, nous nous baignions l’après-midi dans les bras de la Neretva. Je me souviens des singulières couleurs de l’aube, des taillis humides de rosée, de la blancheur de la pierre jaillissant de la nuit, de la rivière limpide, de ses rives, de ses rochers, de ses tourbillons. Le soleil qui se levait, la lumière qui se répandait, nous encourageaient: “Nous allons construire un pays plus beau qu’il ne l’était”, rêvions-nous. Nombre d’entre nous croyaient en leur imagination, j’étais l’un d’eux. J’enviais ceux qui, plus forts que moi, étaient capables de travailler plus que moi, mieux que moi, à cette voie ferrée qui reliait la Bosnie et l’Herzégovine.
Na sarajevskoj stanici, koja je nedavno bila srušena i sad je uglavnom
obnovljena, ukrcali smo se jednog jesenskog dana u 'vlak bez voznog
reda' (tako se zvao stari film o našim zemljacima koji su nakon Drugog
svjetskog rata odlazili iz siromašnog dijela zemlje u bogatiji, s juga
prema sjeveru). Obuzela me nelagoda, sve je unaokolo podsjećalo na
nedavne događaje. Na putu me trenutačno popuštala, zatim se opet
vraćala.
A la gare de Sarajevo, récemment détruite et aujourd’hui en grande partie reconstruite, nous sommes montés un jour d’automne dans ce “train sans horaires” (tel était le titre du film traitant de nos compatriotes qui, après la seconde guerre mondiale, quittaient les régions pauvres pour de plus riches, partaient du sud vers le nord). J’ai été saisi d’un malaise: tout, autour de moi, me rappelait les événements récents. Il faiblissait par instants, pour surgir à nouveau.
A la gare de Sarajevo, récemment détruite et aujourd’hui en grande partie reconstruite, nous sommes montés un jour d’automne dans ce “train sans horaires” (tel était le titre du film traitant de nos compatriotes qui, après la seconde guerre mondiale, quittaient les régions pauvres pour de plus riches, partaient du sud vers le nord). J’ai été saisi d’un malaise: tout, autour de moi, me rappelait les événements récents. Il faiblissait par instants, pour surgir à nouveau.
Mostar je još prepolovljen premda se sad lakše prelazi s jedne strane, na kojoj su većina Hrvati i katolici, na drugu, na koju su protjerani građani muslimanskoga porijekla. Rijeka teče po sredini ali granica ne slijedi njezin tok. Inozemna je pomoć obnovila nekoliko mostova. Stari most, simbol grada, sav je još u ruševinama.
Mostar reste partagé en deux, bien qu’il soit actuellement plus facile de passer d’un côté, où sont aujourd’hui installés la plupart des Croates et les catholiques, à l’autre, où ont été relégués les habitants d’origine musulmane. La rivière coule entre les deux, mais la frontière ne longe pas son cours. L’aide étrangère a reconstruit certains ponts. Le Vieux pont, symbole de la ville, est toujours en ruines.
Vidjeli smo ga najprije noću, po kiši, osvijetljena žmirkavim lampama. Zamijenio ga je zapravo drveni prijelaz, nalik na brvno bačeno preko golemog potoka. Kule sa strane, u mraku, izgledaju kao sablasti u nekoj priči koja nije dovršena. Oko njih su ćepenci zanatlija, tkalja, zlatara. Taj je dio grada, koji se zove ' Kujundžiluk', mjestimice obnovljen.
Nous l’avons vu tout d’abord de nuit, sous la pluie, éclairé de lampes vacillantes. Il a été en fait remplacé par une passerelle de bois, qui évoque une poutre jetée au-dessus d’un large ruisseau. Les tours, de chaque côté, font surgir dans l’ombre des fantômes dans un conte qui n’est pas achevé. Autour d’elles, des éventaires d’artisans, de tisserands, d’orfèvres. Cette partie de la ville, qui s’appelle “kujundjiluk” (quartier des orfèvres), est en partie restauré.
'Tko je sve ovo srušio', pitaju me članovi televizijske ekipe koja snima
sve što stigne: oblake nad grdom, izmaglice u dolini, pljuskove što nas
prate. To su učinili hrvatski ekstremisti - naglašavam riječ
'ekstremisti' kako ih ne bi poistovjetili sa svim Hrvatima.
“Qui a détruit tout cela”, me demandent des membres de l’équipe de télévision, qui tourne tout ce qu’elle peut saisir: les nuages surplombant la ville, les brumes dans la vallée, les averses qui nous suivent. Ce sont les extrémistes croates – je souligne le mot “extrémiste” afin qu’ils ne l’identifient pas à tous les Croates.
Sutradan se nebo razvedrilo. Opet smo došli na mjesto na kojem je nekoć stajao poznati Stari most. Prizor je sada drukčiji, ali ne i ljepši. Kameniti potpornji sa strana popuštaju, u dno rijeke utiskuje se betonska masa da bi se dobio čvrst oslonac za gradnju.
Le lendemain, le ciel s’est dégagé. Nous sommes de nouveau à l’endroit où se dressait autrefois le Vieux pont. La scène est à présent différente, mais pas plus belle pour autant. Les contreforts de pierre, de côté, résistent mal, une masse de béton est encastrée au fond de la rivière afin d’assurer un appui solide à la construction.
U obližnjoj kavani, koja je nekad bila sva raspjevana od sevdaha, malo
tko još navraća na 'tursku kahvu'. Šum rijeke razbija gotovo grobnu
tišinu. Prilazi nam čovjek srednje dobi, nervozan i uznemiren. Moli
strance da nađu nekakva posla za nj, kaže da zna jezike, vodit će ih po
gradu, sve će im pokazati. Uporan je. Jedan prijatelj mu dade dvije-tri
njemačke marke. Otišao je, nije tražio više.
Dans un café proche, qui, jadis, résonnait tout entier des sevdah, ou chansons d’amour – rares sont ceux qui viennent encore déguster un ” café turc”. Le murmure de l’eau rompt le silence presque sépulcral. Un homme nous aborde, d’âge moyen, nerveux et inquiet. Il prie les étrangers de lui trouver quelque travail, il connait les langues, dit-il, leur montrera tout. Il est tenace. Un ami lui donne deux ou trois marks. Il s’éloigne, sans rien demander de plus.
Krenusmo da vidimo džamije u susjedstvu. Neke su na početku počeli rušiti 'Srbi', a dokusurili ih 'Hrvati' (stavljam ponekad navodnike kad govorim o nacionalistima ili fašistima, a ne o narodu koji s njima ne poistovjećujem). Ni jedna muslimanska bogomolja nije ostala čitava.
Nous nous sommes mis en route pour aller voir les mosquées du voisinage. Les “Serbes”, au début, ont commencé à en détruire certaines, les “Croates” ont achevé leur travail (je mets parfois des guillemets en parlant des nationalistes ou des fascistes, et non du peuple avec lequel je ne les identifie pas). Aucun lieu de prières musulman n’est demeuré intact.
Obnavljaju se – može se uočiti koji je dio minareta od starog kamena,
tamnijega, a koji dodan od novog, mlađega. Pomoć je pristigla iz
islamskih zemalja. Neke su od njih uvjetovale svoj prilog ustupcima:
primjećujem stanovite običaje kakvih kod ovdašnjih muslimana prije nije
bilo. Stari most nije spajao samo dvije obale grada Mostara - bio je
veza između Istoka i Zapada. Susrećem prijatelje iz djetinjstva, Emira,
Ibru, Fatimu, 'ponižene i uvrijeđene'. Nitko od nas nije mogao ni
zamisliti nešto slično ovom što se dogodilo. Lukavi su bili oni koji su
sve to izveli, potcijenili smo njihove sposobnosti.
Leur restauration est en cours – on peut distinguer la partie du minaret, en pierre plus ancienne, plus sombre, et celle qui est plus récente, plus neuve. L’aide nécessaire est venue des pays islamiques. Certains d’entre eux ont mis à leur contribution certaines concessions: je remarque certaines coutumes qui n’existaient pas auparavant chez les musulmans d’ici. Le Vieux pont ne reliait pas uniquement les deux rives de la ville de Mostar – il était la liaison entre l’Orient et l’Occident. Je rencontre des amis d’enfance, Emir, Ibro, Fatima, “offensés et humiliés”. Personne d’entre nous ne pouvait même imaginer chose semblable à ce qui est arrivé. Ceux qui ont commis de tels actes étaient rusés, nous avons sous-estimé leurs capacités.
Strahotne su dojmove ponijeli oni koji sa mnom prođoše bivšim Bulevarom Revolucije i ulicom koja nosi ime najvećeg pjesnika ovoga kraja - Alekse Šantića. Tu je bio i ostao stari zatvor nazvan 'čelovina': 'U njoj ima na stotine soba/ svaka soba za jednoga roba', to su riječi tužaljke. Prolaznik koji me prepoznao reče mi da je to sada 'jedina zajednička ustanova koja još stvarno djeluje u gradu'.
Ceux qui ont suivi avec moi l’ancien Boulevard de la Révolution, et la rue qui porte le nom du plus grand poète de cette région – Aleksa Santic, ont été frappés d’horreur. Là se trouvait, et se trouve encore, la vieille prison dite “Celovine”: “Il y a là des pièces par centaines / chacune pour un esclave“, tels sont les mots de la complainte. Un passant, qui me reconnaît, me dit que c’est là à présent la seule institution commune, qui joue toujours son rôle dans la ville”.
Granica je obilježena šutnjom i nepovjerenjem. Presijeca je 'prva linija' na kojoj se vodila suluda bitka. Na zidovima koji se nisu survali vidi se bezbroj rupa od kuršuma: pucalo se bjesomučno, s osvetničkim jarom, u želji da se što više uništi. Na Bulevaru je i kuća u kojoj sam proveo djetinjstvo a moji roditelji starost. Ostala je bez krova i poda. Kroz razvalinu koja je nekad bila prozor izbila je duga grana zove, u našem kraju tako nazivaju bazgu. Intervjuraju me na tom mjestu. Stranci ne mogu ni zamisliti što sve osjećam dok odgovaram na pitanja. Ne samo stid.
La frontière est marquée de silence et de méfiance. Elle est coupée par la “première ligne” où se sont déroulés de furieux combats. Sur les murs qui ne se sont pas écroulés on peut voir les innombrables trous creusés là par les balles: on tirait avec rage, avec une colère vengeresse, désireux de détruire le plus possible. Sur ce Boulevard se trouve aussi la maison où j’ai passé ma jeunesse, mes parents leur vieillesse. Elle est restée sans toit ni plancher. A travers l’ouverture qui jadis était une fenêtre, une longue branche de sureau, appelé “bazga”dans notre région, a grandi. On me demande, à cet endroit, une interview. Les étrangers ne peuvent pas même imaginer tout ce que je ressens pendant que je réponds. Il ne s’agit pas seulement de honte.
Teške su štete pretrpjele bogomolje kraj kojih prolazimo. Katolička
crkva Svetoga Petra i Pavla pogođena je na početku sukoba, sredinom
1992, granatama 'jugoslavenske' vojske, već 'etnički očišćene' i
srbizirane, pomiješane s 'rezervistima' pokupljenim bog zna kako iz
istočne Hercegovine i Crne Gore. U toj sam se crkvi, kao dječak, molio
da mi se otac vrati živ iz nacističkoga lagera u Njemačkoj. I ona je
obnovljena zahvaljujući pomoći s raznih strana - iz Hrvatske i
inozemstva, vjerojatno i novcem prikupljenim na hodočašćima u Međugorje.
Les églises près desquelles nous passons ont subi de lourds dégâts. L’église catholique de Saint-Pierre-et-Saint Paul a été atteinte au début du conflit, au milieu de 1992, par des bombes de “l’Armée yougoslave”, déjà “ethniquement purifiée” et serbisée, mêlée de “réservistes” ramassés dieu sait comment en Herzégovine orientale et au Monténégro. Dans cette église, garçonnet à l’époque, je priais pour que mon père revienne du camp nazi où il avait été envoyé, en Allemagne. Elle aussi a été restaurée, grâce à l’aide venue de divers côtés – de Croatie et de l’étranger, sans doute également aux fonds recueillis lors des pèlerinages à Medjugorje.
Novi zvonik je viši čak i od onog na zagrebačkoj katedrali. Nezgrapan, neskladan, ružan, postavljen je tako da po svaku cijenu nadvisi sve džamije i pokaže prednost jedne vjere nad drugom. Nad gradom, na brežuljku zvanom Hum, kraj mjesta gdje je bila mala austrijska tvrđava, dignut je golemi križ koji se vidi sa svih strana - da potvrdi nadmoć u gradu u kojem nikad prije nismo bili većina. Na jednoj strani je katolički biskup, grub, netrpeljiv, nedostojan svećeničkog poziva, na drugoj je franjevački red, koji brani svoje interese, više materijalne nego duhovne: sukobljavaju se međusobno na način koji sramoti samu vjeru. Kardinal koji stoluje u Sarajevu ne umije naći lijeka tome - i sam je izabran u prilikama u kojima je možda izgledao boljim nego što jest. Franjevci iz Bosne, iz 'Bosne srebrne', neusporedivo plemenitiji i odaniji vrijednostima kršćanstva, ne mogu utjecati na svoju redovničku braću.
Le nouveau clocher est plus haut même que celui de la cathédrale de Zagreb. Gauche, disgracieux, laid, il a été construit là pour surmonter à tout prix toutes les mosquées et démontrer la priorité d’une religion sur l’autre. Au-dessus de la ville, sur la colline appelée Hum, près de l’endroit où se tenait une petite forteresse autrichienne, une énorme croix a été dressée, visible de tous les côtés – pour confirmer sa supériorité dans une ville où jamais auparavant nous n’avions été en majorité. D’un côté est l’évêque catholique, brutal, intolérant, indigne de la vocation épiscopale; de l’autre l’ordre franciscain, qui défend ses intérêts, plus matériels que spirituels: ils sont en conflit permanent, d’une manière qui fait honte à la religion même. Le cardinal qui réside à Sarajevo ne réussit pas à trouver là un remède- il a lui-même été choisi dans des conditions où il apparaissait peut-être meilleur même qu’il n’est. Les Franciscains de Bosnie, de la “Bosnie d’argent”, incomparablement plus nobles et plus dévoués aux valeurs du christianisme, ne peuvent avoir d’influence sur leurs frères du même ordre.
***
Pređosmo rijeku preko privremenog mosta i popesmo se obronkom do mjesta
na kojem je bila, s istočne strane grada, pravoslavna crkva. Isticala se
svojom gradnjom, položajem, ljepotom. Ni kamen na kamenu od nje nije
ostao. Nakon što je otud potisnuta četnička vojska, hrvatski su je
križari najprije tukli granatama a zatim digli u zrak dinamitom te
pretvorili u gomilu šute. ( Na posve isti način 'Srbi' su u Banjaluci
sravnili sa zemljom velebnu džamiju Ferhadiju i, po vrhu, od
njezina kamena napravili parkiralište.) Uz polomljene crkvene dveri
ostao je dio golemoga križa iskovana u željezu, bačenog na zemlju,
pogaženog, zarđalog. Nije li barem Kristov križ zajednički obadvjema
kršćanskim vjerama!
Nous avons franchi la rivière par le pont provisoire et monté la colline jusqu’à l’endroit où se trouve, du côté gauche de la ville, l’église orthodoxe. Remarquable par sa construction, sa situation, sa beauté. Rien n’en est resté, pas même pierre sur pierre. Après que les troupes tchetniks en ont été repoussées, les croisés croates l’ont d’abord bombardée, puis fait sauter à la dynamite et transformée en un amas de gravats. (De la même manière, les “Serbes” ont rasé la magnifique mosquée de Ferhadija, allant même jusqu’à en utiliser les pierres pour construire un parking). Près du portail éventré de l’église, une immense croix de fer est restée, jetée à terre, souillée, rouillée. La croix du Christ n’est-elle donc pas, elle au moins, commune aux deux religions chrétiennes?
Povedoh oveću grupu uz strminu, prema mjestu na kojem je stara
pravoslavna crkvica bila stoljećima ograđena i ukopana - Turci su
dopustili da tu ostane ali da se ne ističe. I ona je teško oštećena.
Evropska uprava u gradu pomogla je da se obnovi. Dvije-tri lijepe ikone
spašene su i vraćene u nevelik ikonostas. Ulazna vrata nam je otvorio
tamnoput čuvar, mala rasta, iznenađen i nekako preplašen. Zapodjenuh
razgovor s njim i sjetih se običaja svojih roditelja: ostaviti nešto za
održanje bogomolje ma kojoj vjeri pripadala, mali milodar. Kad iziđosmo,
crkvenjak mi reče da ne zna može li to primiti. 'Znate, ja sam
musliman. Opasno je ovdje bilo pravoslavcima čuvati crkvu. Zovem se Ređep Gaš, zovu me Ređo.' Ime je, očito, muslimansko, prezime bi moglo biti i albansko. Pružih mu ruku.
J’ai conduit un groupe, assez nombreux, vers l’endroit où l’ancienne petite église orthodoxe avait été, des siècles durant, enclose et retranchée – les Turcs avaient permis qu’elle reste là, sans se faire voir. Elle a, elle aussi, été très endommagée. L’administration européenne de la ville a aidé à sa restauration. Deux ou trois belles icônes ont été sauvées et remises dans le modeste iconostase. Un gardien au teint hâlé, de petite taille, surpris et apparemment effrayé, nous a ouvert la porte. Je me suis mis à lui parler, et me suis rappelé l’habitude de mes parents: celle de laisser quelque chose pour aider à l’entretien de cette maison de dieu, à quelque religion qu’elle appartienne, une modeste aumône. Quand nous sommes sortis, le sacristain me dit qu’il ne savait pas s’il devait l’accepter. “Vous savez, je suis musulman. Il était difficile pour les orthodoxes de garder leur église. Je m’appelle Redjep Gas, on m’appelle Redjo.” Le prénom est visiblement musulman, le nom pourrait être albanais. Je lui ai tendu la main.
Sjetih se kako sam osamdesetih godina boravio nekoliko puta na Kosovu
zanoseći se iluzijom da bih mogao učiniti nešto da se poboljšaju odnosi
između Srba i Albanaca u Jugoslaviji. Susreo sam tada, u manastiru Dečani, pravoslavnog monaha Justina Đukića, naočita i stasita čovjeka rodom je bio iz Bosne. Odveo me u manastirske trezore i pokazao njihovo blago.
Je me rappelle avoir séjourné à plusieurs reprises, les années quatre-vingts, au Kosovo, nourrissant l’illusion que je pourrais faire quelque chose pour améliorer les rapports entre les Serbes et les Albanais en Yougoslavie. J’ai rencontré alors, au monastère de Decani, un moine orthodoxe, Justin Djukic, homme cultivé, de belle prestance, né en Bosnie. Il m’avait conduit dans la pièce où étaient conservés les objets précieux du monastère, et m’avait montré ce trésor.
'Kako je sve to spašeno, oče? Vojske su ovuda harale', pitao sam.
“Comment tout cela a-t-il été préservé, mon Père? Les armées sont passées ici, saccageant tout”, ai-je demandé.
'Spasili su sve to ovdašnji Albanci. Čuvali po kućama, s koljena na koljeno prenosili, kao svetinju. Govorili da im sreću donosi, rodne godine, zdravu djecu. A danas se i mi i oni razularili', reče ponizno i zašuti. Ne zašto me tjeskoba muslimana Ređepa u maloj mostarskoj crkvi podsjetila na širokogrudnost monaha Justina u kosovskom manastiru. U nas su takvi izuzetci rijetki . Čudimo se sami sebi kad se s njima suočimo.
“Ce sont les Albanais d’ici qui ont tout sauvé. Ils le gardaient dans leurs maisons, le transmettant de génération en génération, comme des choses sacrées. Cela, disaient-ils, leur apportait le bonheur, de bonnes récoltes, des enfants en bonne santé. Et aujourd’hui, nous, tout comme eux, avons perdu toute mesure”, dit-il humblement, puis il se tut. Je ne sais pourquoi le malaise du musulman Redzep dans la petite église de Mostar me faisait penser à la largeur d’esprit du moine Justin dans le monastère du Kosovo. Chez nous, de telles exceptions sont rares. Nous nous étonnons nous-mêmes lorsque nous les rencontrons.
Pošli smo Neretvom dalje prema Jugu. Prijatelj koji nam se pridružio u Mostaru pokazao nam je mjesta gdje su bili ustaški logori namijenjeni u ovom ratu muslimanima: 'Tu je helidrom, a malo dalje su Dretelj, Gabela, Ljubuški'.
Nous avons suivi la Neretva, vers le sud. Un ami qui nous avait rejoints à Mostar nous a montré les endroits où se trouvaient les camps oustachis destinés durant cette guerre aux musulmans: “Ici c’est l’hélidrome, et un peu plus loin Dretelj, Gabela, Ljubuski.
Još se ne zna točno koliko je muslimana na tim mjestima stradalo. Ljeto,
vrućina, stiješnjenost, muka, bolesti, srdobolja, sve je to kosilo
izgladnjele i oslabljene zatvorenike.
On ne sait pas encore exactement combien de musulmans ont péri là. L’été, la chaleur, l’exiguïté, la souffrance, les maladies, la dysenterie, tout cela a fauché les prisonniers affamés et affaiblis.
'Kopali smo rovove za svoje tamničare na prvoj liniji. Ponekad nas naši ne bi prepoznali, pa su pucali i na nas'.
“Nous creusions des tranchées pour nos gardiens en première ligne. Parfois les nôtres ne nous reconnaissaient pas, et tiraient sur nous”.
Prolazimo pokraj čuvenog Aluminijskog kombinata, koji se napokon aktivirao uz pomoć stranih ulagača U njemu su nekad bili zaposleni radnici raznih vjera i nacionalnosti. Sad je 'etnički pročišćen' i pristupačan gotovo isključivo katolicima.
Nous passons près de la célèbre usine d’Aluminium, qui fonctionne de nouveau grâce à l’aide des investiteurs étrangers. Une main-d’oeuvre de confessions et de nationalités différentes y travaillait autrefois. Elle est maintenant “ethniquement nettoyée” et n’emploie presque exclusivement que des catholiques.
Predložih da se oba kombija koja nas prate, koje je mreža 'Arte' iznajmila od Hrvatske televizije, zaustave kraj manastira u Žitomislićima. Tu su 1941. godine ustaše poubijali monahe koje su zatekli, četrdesetoricu, možda i više. Kasnije je manastir obnovljen, ikone su vraćene, liturgija se održavala. U susjednom konaku nastanile su se i monahinje, koje su obrađivale nevelike ali plodne njive i vinograde uz korito Neretve. U posljednjem ratu i manastir i konak su najprije granatirani, zatim spaljeni. Kroz napukle stropove i zidove slijeva s kiša.
J’ai proposé que les deux fourgonnettes qui nous accompagnaient, louées par la chaîne “Arte” à la télévision croate, s’arrêtent près du monastère de Zitomislici. Là, en 1941, les oustachis ont massacré les moines orthodoxes qui s’y trouvaient, quarante, peut-être même davantage. Plus tard, le monastère a été restauré, les icônes restituées, la liturgie a pu s’y dérouler. Dans une dépendance voisine, des religieuses se sont installées, cultivant les quelques champs et vignobles qui longeaient la Neretva. Au cours de la dernière guerre, le monastère et sa dépendance ont été d’abord bombardés, puis incendiés. La pluie pénètre par les fissures des toits et des murs.
Podigoh ugarak, djelić nekadašnjeg prozora ili vrata, nekog okvira, tko
zna čega. Gdje da ga stavim? Vratih ga nazad gdje je bio. Na dlanu mi je
ostao trag od gara. Unaokolo je blato, sve zaraslo korovom, zakrčila
šikara. Čemprese, srećom, nije zahvatila vatra. Ostali su tu kao nijemi
svjedoci. Snimili su ih moji suputnici. Na nekadašnjem ulazu u
manastirsko dvorište, na stepenici, stara je žena palila svijeću. Priđoh
joj i oslovih je s 'majko'. Htio sam doznati jesu li spašene ikone?
Je ramasse un tison provenant d’une ancienne fenêtre ou d’une porte, d’un encadrement, que sais-je. Où le mettre? Je le dépose finalement là où il se trouvait. Une trace de suie est restée sur ma paume. Tout autour, c’est la boue, tout est enseveli par les mauvaises herbes, recouvert de broussailles. Le feu, par bonheur, n’a pas atteint les cyprès. Ils sont restés là, tels des témoins muets. Mes compagnons de voyage les ont photographiés. Sur ce qui était autrefois l’entrée de la cour du monastère, une vieille femme, sur une marche, allumait un cierge. Je l’aborde, l’appelant “mère”. Je désirais savoir si les icônes avaient été sauvées.
'Ne znam ništa o tome', odgovori prestrašeno. Porazgovarao sam s njom i
pitao mogu li joj pomoći. Zaplakala je. Na kraju mi reče: 'Ja sam jedna
od monahinja koje su ovdje zemlju obrađivale. Nisam htjela otići, a i ne
znam kamo bih. Primila me pod svoj krov dobra i čestita katolička
familija, ovdje u obližnjem selu. Neka je Bog poživi.' Pomislih na
svoje, koji potječu iz ovoga kraja, koji su u onom ratu spašavali Srbe i
Židove od jama i krematorija. Htjedoh potražiti obitelj koja je primila
iznemoglu monahinju. U ovakvim prilikama nema vremena za ono što bi
trebalo da bude najvažnije.
“Je n’en sais rien”, me répond-elle, effrayée. Je parle avec elle et lui demande si je puis l’aider. Elle se met à pleurer. Et me dit finalement: “Je suis l’une des religieuses orthodoxes qui travaillaient ici la terre. Je n’ai pas voulu m’en aller, et ne sais d’ailleurs pas où. Une famille catholique, bonne et généreuse, m’a reçue sous son toit, ici, dans un village proche. Que Dieu la garde.” J’ai pensé aux miens, qui viennent de cet endroit et qui, pendant l’autre guerre, ont sauvé des Serbes
et des Juifs des fosses et des crématoriums. J’ai voulu rechercher la famille qui avait reçu cette religieuse épuisée. Dans de telles occasions, nous n’avons pas le temps de faire ce qui devrait être le plus important.
et des Juifs des fosses et des crématoriums. J’ai voulu rechercher la famille qui avait reçu cette religieuse épuisée. Dans de telles occasions, nous n’avons pas le temps de faire ce qui devrait être le plus important.
Put nas je vodio dalje. Televiziji se žurilo.
Notre chemin nous conduisait plus loin. La télévision devait se hâter.
Desetak kilometara južnije, niz Neretvu, nalazi se gradić Počitelj, opisan u jednom od blistavih štiva Ive Andrića: 'Na kamenu u Počitelju'. Tu je nekad bila turska straža, štitila je prolaz na mjestu gdje se rijeka stisnula između dva brijega, koje nadvisuje tvrđava s lijeve obale. U Počitelju bijaše lijepa džamija, velik hamam, mejtef. Gotovo svi stanovnici bili su muslimani.Ljeti bi tu 'pehlivanio' Zulfikar Džumhur, zvani 'Zuko', daroviti putopisac i slikar. Organizirao je u ovom gradiću susrete umjetnika iz cijeloga svijeta. Umro je, srećom, na vrijeme da sve ovo ne vidi - musliman po rođenju i Beograđanin po izboru.
Une dizaine de kilomètres plus au sud, le long de la Neretva, se trouve la petite ville de Pocitelj, décrite dans l’un des étincelants fragments d’Andric: “Sur la pierre, à Pocitelj”. C’était là jadis un poste de garde turc, il protégeait le passage de la rivière là où celle-ci se resserre entre deux collines que domine, du côté gauche, une forteresse située sur l’une de ces hauteurs. A Pocitelj il y avait une belle mosquée, un grand hamam, une ancienne école religieuse, des maisons d’un style particulier. Presque tous les habitants étaient musulmans. L’été; Zulfikar Dzumhur, surnommé “Zuko”; chroniqueur et peintre de talent, venait là “jongler”. Il y organisait des rencontres d’artistes venus du monde entier. Il est mort, heureusement, avant de voir tout cela – musulman de naissance et par choix Belgradois.
Mjesto je pusto, džamija razmrskana, minaret prebijen, kuće porušene. Stanovnici su se razbježali da ih ne pobiju najprije Srbi i Crnogorci pri povlačenju, zatim Hrvati koji su okrutno zagospodarili ovim krajem. Vratile se dvije-tri familije, koje nigdje nisu našle utočišta. Uđoh u kuću (još je kišilo), pozdravih žitelje, upitah ih od čega žive.
L’endroit est désert, la mosquée réduite en gravats, le minaret abattu. Les habitants se sont dispersés pour ne pas être tués d’abord par les Serbes qui se retiraient, puis par les Croates qui se sont brutalement rendus maîtres de la région. Deux ou trois anciennes familles, qui nulle part ailleurs n’ont trouvé de refuge, sont revenues. Je suis entré dans une maison (il pleuvait encore), ai salué les habitants, leur demandant de quoi ils vivaient.
'Ovuda prolaze automobili. Poneko se zaustavi da vidi sve ovo, pa kupi ljekovita bilja koje skupljamo unaokolo po brdu. Samo smo tri familije ostale ovdje među ruševinama.'
“Ici des automobiles passent. Parfois quelqu’un s’arrête, et achète des plantes médicinales que nous allons cueillir sur les hauteurs voisines. Trois familles seulement sont restées, parmi les ruines.”
Zamolih staricu da mi proda malo kamilice, da nešto kupim i pomognem
joj. Umotala ju je u fišek od novinskog papira, mjestimice mokrog od
memla u stanu. Uzeh ga ozbiljno, kao da smo sklopili posao. Primijetih
suzu na njezinu licu. Držala za ruku dječačića, vjerojatno unuka, koji
je gledao oko sebe očima što su rano upoznale strah. Dadoše mi na
rastanku šipak, raspuknut od zrelosti. 'Sladunac je. Ponesi, nek" ti se nađe'. Izišao sam držeći čvrsto u ruci
fišek kamilice da se novina ne raspadne, i šipak. I meni su oči
zasuzile. Moji suputnici su vjerojatno pomislili da je to od kiše.
Un femme tenait par la main un petit garçon qui regardait autour de lui, avec des yeux qui avaient très tôt connu la peur. Au départ, ils m’ont offert une belle grenade, mûre, éclatée. “Elle est sucrée, tu pourras y goûter”.
Na ulazima u Počitelj - ajme! - dva su golema križa. Kad sam tu bio prije nekoliko godina s talijanskim prijateljima, bio je još jedan, treći, na vrhu turske kule. Rekoše mi da je kardinal naredio da se samo taj odozgo skine. Stanovnici gradića bili su, kako rekoh, muslimani. I druge vjere imaju svoje fundamentaliste, ne samo islam.
Aux deux entrées de Pocitelj, se trouvent, hélas, deux énormes croix. Lorsque j’étais là il y a quelques années, avec des amis italiens, il y en avait une troisième, au haut de la tour turque. On m’a dit que, sur l’ordre du cardinal, seule celle-ci fut retirée. Les habitants, comme je l’ai déjà dit, étaient musulmans. Les familles qui sont restées, ou revenues, sont musulmanes. D’autres religions, non seulement l’islam, ont leurs fondamentalistes.
***
Želio sam da se snimi i čuveno bogumilsko groblje u Radimljima, kraj Stoca.
Je désirais que soit également filmé le célèbre cimetière bogomile de Radimlje, près de Stolac.
Između Počitelja o Čapljine zemlja je plodna : rastu loza, smokva, šipak, bajam, naranča sve mediteranske biljke, voćke, trave. Kiša je prestala i mirisi borovine pomiješani su s vlagom. Poznajem Stolac, u kojem mi je otac službovao nekoliko godina , kao u nekoj vrsti izgnanstva. Skladan gradić na objema stranama rječice Bregave, pod brežuljkom na kojem su ostaci srednjovjekovne kule. Središte je imalo izrazito muslimanska obilježja: džamiju, kuće sa strehama, šedrvan, 'demirli pendžere', avlije optočene oblutcima.
Entre Pocitelj et Capljina le sol est fertile: vigne, figuier, grenadier, amandier, oranger, toutes les plantes, les arbres fruitiers et herbes méditerranéennes y poussent. La pluie a cessé et les odeurs des pins sont imprégnées d’humidité. Je connais Stolac, où mon père a été plusieurs années en service, exilé en quelque sorte. C’est une harmonieuse petite ville, située sur les deux rives de la Bregava, au pied de la colline où se trouvent les vestiges d’une tour médiévale. Le centre conservait les traits caractéristiques musulmans: une mosquée, des maisons garnies d’avant-toits, une fontaine, des fenêtres à grillage, des cours bordées de cailloux ronds.
Nisam vjerovao da je Stolac toliko stradao dok ne dođosmo do mjesta gdje je bio stari dio grada. 'Hrvati' su srušili sve što ima ikakvo istočnjačko obilježje, otjerali muslimanske obitelji iz stanova, mnoge i pobili. Kad su malobrojni povratnici nedavno pokušali ponovo podići džamiju, rastjerali su ih slično kao što su postupili 'Srbi' u Trebinju, pogotovo u Banjaluci prema onima koji su željeli obnoviti Ferhadiju. Moj prijatelj, profesor u Americi, reče da je ovdje učinjeno isto što i u Vukovaru:'hrvatski Vukovar'.
Je ne savais pas que Stolac avait tant souffert, avant que nous n’arrivions à l’endroit où se trouvait le quartier ancien de la ville. Les “Croates” ont détruit tout ce qui avait un quelconque caractère oriental, chassant de chez elles les familles musulmanes, en massacrant même un grand nombre. Lorsqu’un petit nombre d’habitants, revenus, ont récemment tenté de reconstruire la mosquée, ils ont été chassés, tout comme ont agi les “Serbes” à Banja Luka, envers ceux qui voulaient reconstruire la mosquée Ferhadija. Un de mes amis, professeur aux Etats-Unis, a constaté que s’est ici passé ce qui s’était également passé à Vukovar: “le Vukovar croate”.
Na ulazu u bogumilsko groblje bila je svojedobno nevelika zgrada, u kojoj su se mogle kupiti ulaznice i razglednice, knjige o bogumilima na više jezika, popiti čaj i predahnuti. Srušena je. Na jednom zidu koji još strši neki vrli vjernik napisao je: 'Nećemo heretike'. Podsjećam strance kako je Miroslav Krleža, kad smo nakon 1948. bili najugroženiji, isticao kako se ovdje očitovala naša prava pripadnost: 'ni Bizant ni Rim, treća komponenta'.
A l’entrée du cimetière bogomile se trouvait à l’époque une modeste construction où l’on pouvait acheter des billets d’entrée et des cartes postales, des livres sur les bogomiles en différentes langues, boire une tasse de thé et se reposer. Elle a été détruite. Sur l’un des pans de murs qui se dressent encore un croyant zélé a écrit: “Nous ne voulons pas d’hérétiques”. Je rappelle à mon groupe d’étrangers que Miroslav Krleza, après 1948, alors que nous étions le plus en danger, avait souligné que s’était ici manifestée notre véritable appartenance: “ni Byzance, ni Rome, une troisième appartenance”.
Još se daju pročitati imena neznanih nam predaka: Miogost, Bolašin, Bratović. Neka su od njih napisana na staroj bosančici. Stečci su teški, a dinamit skup. Vjerojatno zato nisu ni uklonjeni niti razoreni. Ostali su na mjestu gdje stoje od davnina, kraj čempresa koji se njišu na vjetru i bdiju nad njima. U blizini nema ljudi - vidjeh samo čudaka koji nervozno hoda ovamo-onamo među kamenim gromadama govoreći sam sa sobom. Tražio sam da televizijska ekipa sve to snimi. Otišli smo otud osupnuti. To se dogodilo na kraju moga prvoga putovanja i svjedočenja za emisiju 'Arte'.
On peut encore lire les noms d’ancêtres inconnus de nous : Miogost, Bolasin, Bratovic. Certains d’entre eux sont écrits en alphabet cyrillique de Bosnie. Les stecaks sont lourds, et la dynamite coûteuse. C’est sans doute pourquoi ils n’ont pas été enlevés ni détruits. Ils sont restés là où ils se dressent depuis bien longtemps, près des cyprès qui ondulent au vent et veillent sur eux. Il n’y a personne à proximité – j’ai vu seulement un simple d’esprit qui va et vient ici nerveusement parmi les blocs de pierre, parlant tout seul. J’ai demandé que l’équipe de télévision filme tout cela. Nous sommes repartis de là, désemparés. Cela se passait à la fin de mon premier voyage et témoignage pour l’émission de “Arte”.
Na dolasku nisam primijetio, nego tek na povratku - prošli smo kraj natpisa koji pokazuju put u naselja Bobanovo i Šuškovo. Nije nikakvo čudo što su nadomak Stolca, to jest onog što se tu dogodilo. Tko su Boban i Šušak?
- upitaše me suputnici? Boban je bio poslovni čovjek i član Saveza
komunista pod prošlim režimom. Okrao je trgovačko poduzeće kojim je
upravljao i dopao zatvora. Svoju je kaznu kasnije predočio kao žrtvu za
hrvatstvo. Tako je postao poglavarom Herceg-Bosne u času kad su
osnivani logori za muslimane i kad je srušen stari most u Mostaru. Umro
je pod okolnostima koje su neki poznavaoci prilika smatrali dvojbenim.
Nije dospio pred sud u Haagu za ratne zločine.
Šušak je pak bio najutjecajnija ličnost u Tuđmanovoj vlasti. Pokazao je stanovitu organizacionu sposobnost za vrijeme rata devedesetih godina, kao ministar obrane. ('On mi je najbolji ministar', govorio je Franjo.) Emigrirao je mlad u Kanadu, ostavivši za sobom nezbrinutu suprugu s tek rođenim djetetom. Dva puta sam ga vidio na televiziji kako diže ruku i pozdravlja ustaškim pozdravom - jednom u Posušju, drugi put među alkarima u Sinju. Pripisuje mu se najveća zasluga u prikupljanju novca za izbor Franje Tuđmana među našim iseljenicima u Americi.
Ne zna se točno je li u toj golemoj sumi bio i dio blaga pobijenih zagrebačkih Židova, koje je odnio Ante Pavelić u Paragvaj bježeći ispred partizana, u golemim sanducima, prepunim zlatnine, o kojima svjedoči u svojim memoarima njemački namjesnik u Zagrebu, general Glaise von Horstenau. Gojku Šušku je, čini se, bila važnija moć nego probitak. Svojim je suradnicima i srodnicima ipak omogućio da se obogate na nečuven način, pljačkajući Hrvatsku. I on je umro prije Haaga. U naselja koja nose imena Bobana i Šuška ne mogu se nastaniti ni muslimani koji su ostali bez domova, ni pogotovo Srbi. Ovdje kršćanstvo, ni katoličko ni pravoslavno, ne poznaje samilost, Kristovu 'ljubav prema bližnjem.
Imali sličnih primjera? – pitaju me dalje. Teško ih je sve pobrojati.
Na poljani kraj gradića Pakraca, u Lici, koja je u geografiji geenocida
dobila ime 'Pakračka poljana', stanoviti Merčep je sa
svojim pobočnicima pobija mnogobrojne Srbe, zarobljenike iz Slavonije i
okolne mještane. Tuđmanovski sudovi nisu mu sudili, a ni oni poslije
Tuđmana, premda su zločin njegovi i njegove vojske svima poznati. Kraj
naselja zvanog Merdak je sličan pojam obavijen crnim velom mita:
«Merdački džep». I tu su masovno ubijani Srbi. U bosanskom selu Ahmići 'katoličko-hrvatski' ekstremisti poubijali su Muslumane i sušili im bogomolju. Nakon operacije zvane 'Oluja',
kad je običan srpski živalj istjeran iz krajine, poubijani su
mnogobrojni starci i starice zajedno s gotovo svima onima koji nisu
mogli ili htjeli bježati: kuće su im srušene i spaljene, a njihovo
rušenje i paljenje pripisano je samim Srbima. Bio sam na tim mjestima.
Vidio sam ih.
Ima još mnogo detalja u tom mozaiku koji slični na srednjovjekovni danse macabre.
***
Drugo putovanje, s uzvanicima 'Centra André Malraux', završilo se u Blagaju kraj Mostara, na izvoru Bune, 'rječice ledene kao mraz i bistre kao suza', po zapisu drevnog hercegovačkog kroničara. Ovdje je ponovo otvorena tekija, dom derviša u koji se ulazi bez obuće. Žene tu moraju prekriti glavu maramom. Nekim čudom narod ovdje nije stradao, a samo mjesto nije rušeno. Norvežani su, u znak pomoći, napravili uzgajalište ribe. Pokazalo se unosnim – voda je svježa, čista, bogata. Desetci mojih prijatelja i iz Bosne i iz Srbije i iz raznih dijelova Istočne Evrope nemaju čime platiti skroman obrok, pastrvu koja se tu mrijesti i uzgaja, čašu bijeloga vina, hercegovačkog. Naša bijeda - ex Oriente lux!
Mon second voyage, avec les invités du “Centre André Malraux”, s’est terminé à Blagaj, à la source de la Bosna, “rivière glacée comme le gel et limpide comme une larme”, ainsi que l’a noté un vieux chroniqueur. Une “tekija” (couvent de derviches), où l’on pénètre sans chaussures, les femmes la tête couverte d’un foulard, y a de nouveau été ouverte. Chose étrange, personne ici n’a souffert, l’endroit même n’a pas été détruit. Les Norvégiens y ont aménagé, en guise d’aide, un élevage de poissons. Qui s’est d’ailleurs montré rentable pour eux-mêmes. Des dizaines de mes amis, de Bosnie et de Serbie, et de diverses parties de l’Europe de l’Est, n’ont pas de quoi s’offrir un repas frugal, la truite qui est élevée ici et le verre de vin blanc, d’Herzégovine. Quelle misére est la nôtre!
Vratit ćemo se u Sarajevo opet 'vlakom bez voznog reda'. U vagonima je s nama ekipa novinara splitskog opozicijskog tjednika 'Feral Tribun'. Taj je list bio jedan od rijetkih u kojem sam u Tuđmanovo vrijeme mogao objavljivati u svojoj zemlji ne skrivajući što mislim o njezinim vođama. On je osvjetlao obraz gradu koji se proslavio svojim otporom fašizmu, na koji fašistička sablast opet baca svoju sjenu. 'Feralovci' su u toku vožnje izložili svoja izdanja. Zalili smo ih konjakom koji sam kupio na aerodromu i ponio drugarima u Bosnu. Darovali su mi dvije vrijedne knjige: 'Pisma prijestolničkom listu' Aristida Teofanovića (meni koji sam napisao toliko uzaludnih pisama) i 'Ukletog neimara' Bogdana Bogdanovića, nekadašnjeg beogradskog gradonačelnika. Oba autora žive danas u emigraciji, prvi u Amsterdamu, drugi u Beču. Susretali smo se po svijetu i sprijateljili u tuđim zemljama.
Nous regagnerons à nouveau Sarajevo par le “train sans horaire”. Dans le wagon se trouve avec nous l’équipe de journalistes de l’hebdomadaire d’opposition, le “Feral Tribun”. Ce journal a été l’un des rares dans lequel j’ai pu, du temps de Tudjman, publier des articles sur mon pays sans cacher ce que je pensais de ses chefs. Il a sauvegardé l’honneur d’une ville qui s’est illustrée par sa résistance au fascisme, sur laquelle la honte de ce même fascisme jette à nouveau son ombre. “Les “Féralistes”, au cours du voyage, ont fait paraître leurs publications Nous les avons arrosées du cognac que j’avais acheté à l’aérodrome et emporté à mes amis en Bosnie. Ils m’ont offert deux livres de valeur: “Lettres au journal de la capitale” d’Aristide Teofanovic ( à moi qui ai écrit tant de lettres vaines), et “Le constructeur maudit” de Bogdan Bogdanovic, autrefois maire de Belgrade. Ces deux auteurs vivent actuellement en émigration, le premier à Amsterdam, le second à Vienne. Nous nous sommes rencontrés de par le monde, et liés d’amitié en pays étrangers.
Grupa 'čudnih putnika' ( to je dio Baudelaireova stiha, koji je preuzeo kao naslov francuski organizator) smjestila se na povratku, zajedno s urednicima 'Ferala', u vagon u kojem se 'točilo'. Bilo nas je odasvud. Stajali smo uz šank. Pili smo s nogu crno i bijelo, žilavku i blatinu. Počeli smo pjevati na sav glas pjesme iz raznih dijelova zemlje u kojoj smo donedavno zajedno živjeli, koje svi znamo. Nesretan je narod koji više ne smije ili ne umije pjevati zajedničke pjesme. Nije mi do ponovnog stvaranja države ili režima koji je mogao biti bolji nego što je bio, nego do druženja, do drugarstva koje se ne može ničim zamijeniti.
Ce groupe d’”étonnants voyageurs” ( c’est là le fragment du vers de Baudelaire repris par l’organisateur français) s’est installé au retour, avec les rédacteurs du “Feral’, dans le wagon où l’on “versait à boire”. Nous venions de partout. Debout devant le bar. Buvant du rouge et du blanc, Zilavka ou Blatina. Nous nous sommes mis à chanter, à gorge déployée, des chansons venant des différentes parties d’un pays où récemment encore nous vivions ensemble, que nous connaissons tous. Qu’il est malheureux ce pays qui ne doit plus, ou ne sait plus, entonner des chants en commun. Ce qui m’importe, ce n’est pas que l’on crée à nouveau un Etat ou un régime qui pouvait être meilleur qu’il n’était – mais le contact, l’amitié que rien ne saurait remplacer.
Dugo u noć nastavili smo se družiti po Sarajevu. To više nije bilo za nas srušeni grad.
Jusque tard dans la nuit nous sommes restés ensemble, dans Sarajevo. Ce n’était plus là pour nous notre ville détruite.
Dugo u noć nastavili smo se družiti po Sarajevu. To više nije bilo za nas srušeni grad.
Jusque tard dans la nuit nous sommes restés ensemble, dans Sarajevo. Ce n’était plus là pour nous notre ville détruite.
Ali on još nije zaboravio svoje građane koje pogiboše od granata u ulici Vase Miskina Crnog, gdje su čekali štrucu kruha, ili pak na tržnici Markale, gdje su došli da uzmu mjericu krumpira: raskomadana tjelesa, mrtve na mjestu i umiruće koje se pokušavalo prenijeti u bolnice u kojima više nije bilo mjesta, rane što krvare i lokve krvi na trotoaru, zapomaganje kojem više nije bilo pomoći. I poslije svega toga, svi se sjećamo strašnih i sramotnih vijesti i laži da su Bosanci ili Bošnjaci to sami sebi učinili kako bi privukli pažnju svijeta. Još je strašniji i sramotniji sam smisao tih vijesti i takvih laži koje su režimski propagandisti pokušali svim sredstvima proturiti: ta navesti nekoga da se sam ubija bilo bi gore nego ubiti ga.
Sutradan smo bili ozbiljni. Priđe mi jedan pisac, sunarodnjak i rodoljub
te me opomenu što sam 'tako strogo' govorio o hrvatskim zločinima u
Hercegovini. Odvratih mu da nije shvatio smisao moga svjedočenja:
govoreći 'tako strogo', ja sam u isto vrijeme izazivao. Izazivam srpske
ili bosanske ili crnogorske ili ne znam koje pisce i intelektualce da na
sličan način kažu na sličan način ono što su dužni reći o zločinima
koje su počinili njihovi sunarodnjaci. 'Helsinška povelja',
časopis iz Beograda, objavila je ove jeseni u dva navrata popise zločina
za vojske i 'paravojnih jedinica' kojima su upravljali Miloševići, Karadžići i Mladići
i njihovi suradnici, borci 'za Veliku Srbiju koja bi se protezala do
linije Karlobag-Ogulin-Karlovac-Virovitica: troipogodišnje granatiranje
Sarajeva, bombardovanje Dubrovnika, paljenje Konavla, razaranje
Vukovara, ubijanje 7.000 civila u Srebrenici, (podatke) o koncentrcionim
logorema Keraterm, Omarska, Trnopolje, Manjača, o leševima albanskih
beba i devojčica koje isplivavaju iz hladnjača, iz Dunava i iz jama u
blizini policijskih objekata u okolini Beograda, o hiljadama poginulih i
obogaljenih srbijanskih mladića u ratovima u kojima Srbija 'nije
učestvovala'… o isključivoj, netolerantnoj, rigidnoj i reakcionarnoj
Srpskoj pravoslavnoj crkvi'. To je napisao i potpisao Srbin.
Le lendemain nous étions à nouveau sérieux. Un écrivain, un “compatriote”; m’aborde et me rappelle que j’ai “si sévèrement” parlé des crimes croates en Herzégovine. Je lui réponds qu’il n’a pas compris une chose essentielle: parler “ainsi sévèrement”, c’était en même temps une provocation. Oui, je veux provoquer les écrivains serbes ou bosniaques ou monténégrins ou je ne sais quels autres encore, qu’ils disent de la même manière ce qu’ils auraient dû dire du mal qu’ont commis les leurs. J’avais sous la main un article récemment publié à Belgrade par la “Charte de Helsinki”, où il est question de “la responsabilité de que portent Milosevic, Karadzic, Mladic et autres guerriers serbes pour une Grande Serbie allant jusqu’à la ligne Karlobag-Ogulin-Karlovac-Virovitica, du bombardement, trois années et demi durant, de Sarajevo, de celui de Dubrovnik, de la mise à feu du Konavlje, de la destruction de Vukovar, du massacre de 7.OOO civils à Srebrenica, des camps de concentration de Keraterm, Omarska, Trnopolje, Manjaca, des cadavres de bébés et de petite filles albanais qui jaillissent à la dérive des chambres froides, du Danube et des fosses proches des forces de police dans les environs de Belgrade, des milliers de jeunes gens tués ou devenus invalides dans des guerres auxquelles la Serbie ‘n’avait pas pris part’…. de l’Eglise serbe exclusive, intolérante, rigide et réactionnaire “, etc. Ce texte, un Serbe l’a écrit et signé.
Također u 'Helsinškoj povelji' ( Beograd, oktobar 2001) potvrđuju se,
opet iz pera Srbina, te optužbe o dopunjuju pozivom da se pozovu na
odgovornost oni koji su za to krivi: 'Teze o tome da Srbija nije
učestvovala u ratovima, da su Srbi branili svoja ognjišta, da su samo
uzvraćali na napada toliko su nesuvisle i nelogični, u toj meri
neistinite i neutemeljene u bilo kakvom dokumentu, dokazu ili iole
verodostojnom podatku, takva su konstrukcija i laž da ih je nepotrebno
posebno komentaristati. Prosto je neverovatno da srpski intelektualci,
Srpska pravoslavna crkva, srpski političari i oni u opoziciji i oni na
vlasti, uključujući predsednika Koštunicu, srpski mediji, oficirski kor,
prinčevi i princeze iz dinastije Karađorđević koji su se
pompezno vratili u svoje dvorove, članovi Krunskoga saveta, Srpske
akademije nauka i umetnosti, Udruženja književnika i najšire javno
mnenje ne znaju za temeljno i do poslednje cigle razaranje Vukovara,
spaljivanje Konavla, gađanje Dubrovnika i sa mora i sa kopna (kojom
prilikom gine u svom dubrovačkom domu srpski pesnik Milan Milišić),
bombardovanje Mostara, troipogodišnje granatiranje Sarajeva, stravični
masakr u Srebrenici, pokolje, silovanja i neljudska iživljavanja u
Višegradu i Foči, koncetrecione logore Trnopolje, Omarska, Keraterm i
Manjača u Bosanskoj Krajini, gdje se nije ratovalo, rušenje gotovo svih
džamija na teritoriji nekadašnje Bosne i Hercegovine i mnogo drugih
zločina…
Koristeći energično i uporno svoje pozicije, predsednik Koštunica
je bio protiv izručenja Miloševića Haškom tribunalu i otvaranja jama sa
telima albanskih civila, doveženim sa Kosova za i zakopanih u blizini
policijskih objekata u Srbiji. Otkopane su već četiri jame sa oko 500
leševa. Još uvek ništa nije urađeno na utvrđivanju kako su i gdje ti
ljudi ubijeni, ko su njihovi egzekutori, po čijem nalogu i kako su
prebačeni i zakopani u neposrednoj blizini policijskih objekata. Postoje
još tri identivikovane i obeležene jame u Batajnici, ali nisu otvorene i
potpuno je neizvesno da li će i kada početi ekshumacija iz njih… jer bi
to kompromitivalo poziciju Srbije u međunarodnoj zajednici». Ovim
spiskovima možda jedino nedostaju žrtve kraj Prijedora, u Bosni, u
današnjoj 'Republici Srpskoj': bacane su u neku vrstu močvare, nisu
vađene, pobrojene, identificirane; pretpostavlja se da ih je oko desetak
hiljada.
Do bombardiranja Beograda i još nekih gradova u Srbiji, protiv kojeg je autor ovih redova protestirao u Avianu,
odakle su polijetali avioni NATO-a, nije - avaj – došlo slučajno:
predsjednik Koštunica i svi ostali koji se time služe kao alibijem,
zaboravljaju da je do toga došlo nakon što je gotovo sedam stotina
tisuća Kosovara izgnano i ne zna se točno koliko od njih poubijano.
Vidjeli smo slike toga 'etničkog čišćenja': žene, starce i djecu u
blatu, po kiši, s nemilosrdnim goničima i tenkovima za leđima. To se
nastojalo sakriti od srpske javnosti.
Ljudi od pera snose za sve to golem dio krivice. Bilo bi dobro kad bi
postojao poseban sud, ne samo onaj u Haagu , jedan još viši od njega,
bolji i stroži od sudova časti što su poslije Drugog svjetskog rata u
nas i u Evropi sudili kvislinškim piscima. Da takav sud osudi pred
javnošću sve one koji su krivi za ovo što se dogodilo i da im prije
svega navede imena: onog tko je od početka pripremao i poučavao 'vožda' (
Dobricu Ćosića i njegove skutonoše), onog koji je podržavao 'vrhovnika' i upregao svoje tupo pero u opravdanje agresije na Bosnu (
Ivana Aralicu, na primjer), onog tko je držao mikrofon pod bradom guslaru i veličao njegove podvige dok je tukao po Sarajevu (
Momu Kapora). I sve ostale koji su bili uz zločin, poticali na
nj, skrivali ga, opravdavali na razne načine i još uvijek ga pokušavaju
opravdati: Matiju Bećkovića koji je unesreći svoj talent, Đogu i Nogu s njihovom nakaradnom mistikom, Bobanovog i Tutinog pobočnika Anđelka Vuletića, Milu Pešordu koji je čak i svoje kolege koji su ostali u Sarajevu pod četničkim bombama zvao 'posrbicaama' te, zajedno s njima, mnoge druge.
I neki od Bosanaca i Bošnjaka, premda im je narod najviše stradao, morat će progovoriti o onom što se dogodilo u Grabovici, Ćelebićima, Bradini, B usovači i ne znam gdje još., što učiniše zločinci nalik na Ćelu i Cacu. Sve nije bila obrana.
Les gens qui manient la plume portent dans tout cela une grande partie de la culpabilité. Il serait bon qu’il existe un tribunal particulier, pas seulement celui de la Haye, un autre plus haut encore, meilleur et plus sévère que les tribunaux d’honneur qui, après la Seconde guerre mondiale, ont jugé chez nous et en Europe les écrivains quislings. Qu’un tribunal semblable juge devant l’opinion publique tous ceux qui portent la responsabilité de tout ce qui s’est passé et prononcent avant tout leurs noms: le nom de celui qui a, depuis le début, préparé et instruit “le chef” (Dobrica Cosic et ses laquais), celui qui a soutenu, protégé ” le “chef” et employé sa plume émoussée pour justifier l’agression contre la Bosnie (Ivan Aralica, par exemple), celui qui a tenu le microphone devant le menton du joueur de gusle et glorifié ses hauts faits pendant qu’il bombardait Sarajevo (Momo Kapor). Ainsi que tous les autres qui se tenaient aux côtés du crime, y encourageaient, le cachaient, le justifiaient de tous les moyens et tentent toujours de le justifier: Matija Beckovic qui a mis là fin à son talent,…… et Nogo avec leur mystique caricaturale, le défenseur de Boban et de Tutin Andjelko Vuletic, Mile Pesorda, qui est allé jusqu’à appeler ses collègues restés à Sarajevo sous les bombes tchetniks “les serbifiés”, et, avec eux, bien d’autres encore.
I neki od Bosanaca i Bošnjaka, premda im je narod najviše stradao, morat će progovoriti o onom što se dogodilo u Grabovici, Ćelebićima, Bradini, B usovači i ne znam gdje još., što učiniše zločinci nalik na Ćelu i Cacu. Sve nije bila obrana.
Et certains Bosniaques et Boschniaques, bien que leur peuple ait le plus souffert, devront parler de ce qui s’est passé à Grabovica, Celebici, Bradina, Busovaca et je ne sais où encore, de ce qu’ont fait des criminels tels que Celo et Rsatsa. Tout n’était pas que défense.
Kao što su napredni njemački pisca iza Drugoga svjetskog rata postavili, ne bez rizika, ogledalo pred lice nacije i nastojali joj pokazati što su sve u njezino ime učinili nacisti, i mi ćemo morati kad-tad postupiti na sličan način. Hrvati to nisu učinili ni za zločine ustaša u prošlom ratu - danas to čine za nas sinovi naših Židova, čiji su roditelji pobijeni po ustaškim logorima. Srbi ponovo slave Dražu Mihajlovića zaboravljajući kame njegovih četnika ne samo uz krvavu Drinu. I Slovenci su dugo šutjeli o svojim zločinima, s kraja onog rata.
Kao što su napredni njemački pisca iza Drugoga svjetskog rata postavili, ne bez rizika, ogledalo pred lice nacije i nastojali joj pokazati što su sve u njezino ime učinili nacisti, i mi ćemo morati kad-tad postupiti na sličan način. Hrvati to nisu učinili ni za zločine ustaša u prošlom ratu - danas to čine za nas sinovi naših Židova, čiji su roditelji pobijeni po ustaškim logorima. Srbi ponovo slave Dražu Mihajlovića zaboravljajući kame njegovih četnika ne samo uz krvavu Drinu. I Slovenci su dugo šutjeli o svojim zločinima, s kraja onog rata.
Tout comme après la Seconde guerre mondiale des écrivains allemands ont placé, non sans risques, un miroir devant le visage de leur nation et se sont efforcés de montrer à celle-ci ce que les nazis avaient fait en son nom, nous devrons également, en un moment ou un autre, agir de même. Les Croates n’ont pas agi ainsi ni pour les crimes des oustachis au cours de la dernière guerre – aujourd’hui ce sont les fils de nos Juifs qui le font pour nous, eux dont les parents ont été massacrés dans les camps oustachi. Les Serbes glorifient à nouveau Draza Mihajlovic, oubliant les couteaux des tchetniks non seulement le long de la sanglante Drina. Les Slovènes eux-mêmes se sont longtemps tus sur leurs crimes; à la fin de l’autre guerre.
Malo tko od nas pomišlja na to da sebe pogleda u ogledalu povijesti, bojeći se vlastite slike. Pisci se klone takva nezahvalnog posla. Nacionalna inteligencija ne želi vidjeti svoju naciju na taj način. Novim vođama je, kao i starim, najprije do vlasti. Mi smo, dok bijasmo u zajednici, isticali najčešće tuđa zlodjela prikrivajući vlastita. Dok se svatko ne okrene sebi samome i ne preispita svoju savjest neće biti ni pravog osvješćenja ni istinske katarze.
Malo tko od nas pomišlja na to da sebe pogleda u ogledalu povijesti, bojeći se vlastite slike. Pisci se klone takva nezahvalnog posla. Nacionalna inteligencija ne želi vidjeti svoju naciju na taj način. Novim vođama je, kao i starim, najprije do vlasti. Mi smo, dok bijasmo u zajednici, isticali najčešće tuđa zlodjela prikrivajući vlastita. Dok se svatko ne okrene sebi samome i ne preispita svoju savjest neće biti ni pravog osvješćenja ni istinske katarze.
Trop peu d’entre nous songent à se regarder dans le miroir de l’histoire, redoutant leur propre image. Les écrivains évitent un tel travail ingrat. L’intelligentsia nationale ne souhaite pas regarder de cette façon sa propre nation d’une telle façon. Les nouveaux dirigeants, comme les plus anciens, tiennent avant tout au pouvoir. Quant à nous, tant que nous avons vécu en communauté, nous avons le plus souvent souligné les crimes des autres, tout en cachant les nôtres. Tant que chacun ne se tournera pas vers lui-même et n’interrogera pas sa propre conscience, il n’y aura pas de véritable prise de conscience ni de sincère catharsis.
Source :
en français http://laregledujeu.org/2010/07/25/2472/nos-talibans/
en croate http://www.jutarnji.hr/predarag-matvejevic--nasi-talibani/798905/
Rem. : L'original est en serbo-croate. Le texte en français est légèrement plus court. En revanche il comporte ce paragraphe-ci en plus :
Sarajevo ne peut aisément oublier un si grand nombre de ses citoyens, massacrés par des balles rue Vaso Miskin Crni, alors qu’ils attendaient un morceau de pain, ou encore au marché de Markala, où ils étaient venus acheter une poignée de pommes de terre: les corps dépecés, morts sur place, ou les mourants que l’on tentait d’emporter à l’hôpital où il n’y avait plus de place, les blessures qui saignent et les flaques de sang sur le trottoir, les gémissements qu’il n’est plus possible d’apaiser. Et après tout cela, nous nous rappelons tous les nouvelles mensongères, honteuses, prétendant que les Bosniaques avaient commis tout cela eux-mêmes, afin d’attirer l’attention du monde. Plus terrible; plus honteuse encore était l’idée même de ces nouvelles et de ces mensonges que les propagandistes du régime tentaient par tous les moyens de répandre: cette intention d’amener quelqu’un à se tuer était pire encore que le tuer.